Attirance-rejet ou la dictature des normes sociétales
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Attirance et rejet, une dynamique paradoxale
Il y a des choses qu’on attire malgré soi. Un regard, une curiosité, une envie. Et puis, très vite, vient le rejet. Pas parce qu’on a changé, mais parce qu’on ne rentre pas dans la case prévue. Le phénomène du “ce qui me plaît, me gêne”. Quelque chose nous attire mais dérange à la fois. L’attirance-rejet, c’est ce mécanisme tordu qui consiste à s’approcher de ce qui brille autrement… puis à reculer dès qu’on s’aperçoit que ce n’est pas un miroir, mais une lumière qui pourrait éclairer autre chose que ses certitudes.
Je vis cette dynamique au quotidien dans mes relations humaines. Dans mes articles. Dans ma manière d’être au monde. En ce qui concerne l’écriture, ce que j’écris attire, pique la curiosité, fait mouche. Mais comme je ne flatte ni les normes ni les ego, je les déconstruis. Et comme ce n’est pas décoratif ou dans la ligne éditoriale du “vivre ensemble sous condition”, on me referme la porte au nez systématiquement. A contrario, on ne se gêne pas pour regarder par le trou de la serrure. On ne salue pas non plus, car ce serait se trahir. Ce serait trop risqué d’être vu en train d’aimer ce qui sort du cadre.
Ce phénomène ne me concerne pas uniquement moi. Il est révélateur d’un malaise collectif : une société qui veut séduire sans être bousculée. Il est le reflet d’un système où tout ce qui dépasse est d’abord scruté… puis corrigé. Et si ce n’est pas corrigible, ce sera isolé, caricaturé, ou réduit au silence. Bienvenue dans la liberté version conditionnelle. Descendez de votre confortable nuage et dites adieu au monde des Bisounours !
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