Exergue
"Les génies et les sages doivent s'adresser aux autres en fonction de leur niveau d'intelligence, et dissimuler tout ce qui pourrait les dépasser. Ils ne doivent pas attendre reconnaissance de la part du commun des mortels, ni se rabaisser à leur niveau : les sentiments et facultés ordinaires sont si faibles qu'ils contamineraient quiconque s'y mêlerait, ne serait-ce qu'un instant."
— Inspiré d'une pensée d'Arthur Schopenhauer, L'Art de vivre sagement
Cette pensée, attribuée à Schopenhauer, n'a pas seulement attiré mon attention : elle a allumé une mèche. Elle m'a rappelé combien il est difficile, parfois, de s'accorder au monde sans se trahir soi-même.
De cette fulgurance est née la réflexion que je m'apprête à dérouler — comme souvent chez moi, à partir d'une simple étincelle : une citation, une musique, un fait d'actualité, ou une situation de mon quotidien.
Introduction
L'inspiration ne me vient pas sur commande. Elle surgit souvent au détour d'une phrase lue au hasard, d'une chanson, d'une situation anodine, ou d'un fait d'actualité banal en apparence.
Cette fois, c'est une pensée attribuée à Schopenhauer, dans l'esprit de L'Art de vivre sagement, qui a éveillé ma réflexion :
Celle d'un génie qui doit dissimuler ses éclats pour ne pas être contaminé par la médiocrité ambiante.
À partir de cette idée, une interrogation s'est imposée :
Qu'est-ce que la folie aujourd'hui ? Et où commence le génie que personne ne reconnaît ?
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