Échec et Mat : "À ma belle esclave" ou la fin du jeu des rumeurs
🎥 Écoutez cet article en version vidéo : https://youtu.be/uuFsSOJwYC0
Quand la curiosité devient une obsession collective
Des vautours. C’est ainsi que je qualifie les harceleurs. Toujours à tourner autour de leur proie, attendant qu’elle tombe pour se repaître de sa dépouille, en charognards émérites.
Mais pour harceler un individu, il faut de la matière. Il faut connaître ses failles, fouiller, exploiter la moindre faiblesse. Quand la cible est peu connue, tenue à l’écart, intimidante par l’image qu’on lui prête, l’espionnage devient l’arme idéale pour la briser.
Tout commence toujours par un appel à un "ami", comme dans un célèbre jeu télévisé : "Tu la connais ?"
"Les conseilleurs ne sont pas les payeurs", la réponse de l’"ami" donne l’illusion de détenir une vérité, de percer un mystère. Mais parfois, c’est tout l’inverse : l’"ami" en profite pour régler ses comptes, distiller ses mensonges, déformer la réalité à son avantage.
Et c’est ainsi que naît la rumeur. Vraie ou fausse, elle n’a pas besoin d’être vérifiée. Plus elle est sulfureuse, plus elle se propage. Elle se répète, se déforme, s’amplifie, s’éloignant toujours plus de la réalité.
Pendant des années, certains ont préféré m’espionner plutôt que me parler.
Ils ont distordu ma réalité, fabriqué une fiction dans laquelle je ne me reconnais même plus. Mais aujourd’hui, tout est public.
C’est la raison pour laquelle j’ai publié mon livre À ma belle esclave ou le récit d’une vie volée.
Il n’y a plus d’excuse. Si vous voulez savoir, vous n’avez qu’à lire. Tout est en ligne. Désormais, il n’y a plus de place pour les ragots, ni les messes basses ou la rumeur comme dans la célèbre chanson La Rumeur de Calogero.
Une version réelle de Gossip Girl : espionnage et rumeurs
Ce qui se joue ici ressemble à une mauvaise série télé. Les rumeurs circulent, se transforment, deviennent grotesques, si absurdes qu’elles n’ont plus aucun lien avec la réalité. Un miroir déformant où mon reflet est méconnaissable. Une image si éloignée de ce que je suis que le jeu tourne à la farce.
Mais pour eux, ce n’est plus un jeu. Leur curiosité est devenue obsessionnelle.
Ils m’ont réduite au rang d’objet, transformée en fixation morbide, en exutoire pour tout ce que la psyché humaine peut contenir de plus crasseux et malsain.
Et pourtant, ce n’est ni la vérité, ni la soif de justice qui les animent. S’ils voulaient comprendre, ils viendraient me poser des questions. Ils chercheraient ma version des faits. Mais ils ne le font pas.
Ils détournent la tête quand ils me croisent, comme s’ils rendaient hommage à leur propre lâcheté. Pensent-ils qu’en m’empêchant de parler, en m’excluant de mon propre récit, ils finiront par avoir raison ? Qu’en jouant au jeu du sourd d’oreille, ils réussiront à se convaincre eux-mêmes ?
C’est bien mal me connaître.
De la rumeur aux représailles : quand le fantasme remplace la réalité
Le plus ironique ? On me punit pour des choses qui n’existent pas.
Ils m’excluent sur la base d’un fantasme collectif, jalousent une image qui n’est pas la mienne, et se rassurent en m’inventant des privilèges que je n’ai jamais eus. Leur jeu est devenu si grossier qu’il les tourne eux-mêmes en ridicule. Un peu comme dans la chanson de Daniel Balavoine : C’est un voyou.
Un exemple parmi tant d’autres : la piscine et la mécanique des représailles
Je vais prendre un exemple simple, du quotidien, de ce que je subis chaque jour depuis 12 ans.
Je fréquente la piscine municipale de ma ville. Un moment que j’apprécie, un instant de joie que je partage parfois avec mon fils. Mais comme toujours, cette joie s’est vue. Et comme toujours, elle a déclenché des représailles.
Peu de temps après, la température de l’eau a brutalement chuté, au point de dégoûter mon fils, qui ne veut plus y aller. Car un jour, après seulement 10 minutes, il a voulu sortir. J’ai insisté pour qu’il reste au moins vingt minutes, afin de lui faire faire ses exercices, puis, une fois dans les vestiaires, je l’ai grondé pour son manque d’effort, car il souffre d’un retard moteur.
Et là, le retournement habituel. Non seulement on m’a reproché ce retard moteur, comme si c’était ma faute, mais on a raconté que je poussais mon fils dans ma "névrose", que j’étais autoritaire et méchante, et que je voulais en faire un champion de natation.
Le problème m’est retourné. Alors que la responsabilité revient à la Mairie et à sa piètre gestion, dont on peut légitimement se demander si, dans mon cas, elle n’est pas intentionnelle.
J’avais rapporté ces faits par emails. Réponse ? Silence ou minimisation. On évite soigneusement d’assumer la responsabilité, tout en me reprochant de "faire des histoires".
Échec et Mat : ils ne contrôlent plus l’histoire
Ils ont toujours prétendu que je ne parlais pas, oubliant que c’est eux qui ont imposé le silence en m’excluant. Mais cette fois, je parle. Tout est documenté, écrit, exposé noir sur blanc. Leur petit jeu de l’ombre est terminé.
Je ne fais pas d’histoires, je les écris.
Désormais, ce sont eux qui deviennent le sujet. Je commence à sentir leur peur, surtout lorsqu’il s’agit d’un affrontement direct.
"Si le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde."
Leur prochain mouvement est prévisible : ils vont calmer le jeu un certain temps. Mais ils ne pourront pas fuir, parce que c’est moi qui les poursuis. Il n’y aura pas d’échappatoire. C’est moi qui ai les clefs.
S’ils veulent remettre une pièce, ils savent que cette fois, la partie leur coûtera cher.
Transformer l’adversité en force
Il faut toujours tirer avantage de chaque situation car des gens qui ne me croyaient pas avant, ou seulement en partie, ouvrent enfin les yeux. Ainsi, les soutiens officiels finiront par arriver, tôt ou tard. Et en attendant, je continue d’écrire. Ceci est mon premier article.
J’invite chaque personne victime de harcèlement à prendre les devants et à faire comme moi :
Ouvrir un blog, documenter chaque jour les agissements des harceleurs, les exposer noir sur blanc, se constituer un dossier juridique solide. Être factuel pour être cru, pour enfin briser le cercle vicieux du harcèlement.
Parce que dans l’ombre, ils pensent être intouchables. Mais une fois exposés, ils ne sont plus rien.
»»» Suivez-moi sur X «««
»»» Pour en savoir plus : À ma belle esclave ou le récit d’une vie volée «««
»»» Pour me soutenir ou financer le scandale à venir : Buy me a Coffee «««
»»» Mon site web «««