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Introduction
Pendant que les kalachnikovs crépitent autour des murs de prison, la République tremble. Enfin, c’est ce qu’elle voudrait nous faire croire. Car derrière les vitres fumées des ministères, on ne tremble pas : on calcule. On laisse faire. On regarde le désordre s’étendre — non pas comme une menace, mais comme un levier.
Bienvenue dans la République du chaos. Une République qui ne gouverne plus, mais orchestre. Qui ne protège plus, mais observe. Qui ne punit plus équitablement, mais stratégiquement. D’un côté, on promet des prisons suréquipées, de l’autre, on ne remplace même plus les matons. D’un côté, on agite le spectre du cartel, de l’autre, on libère Pierre Palmade entre deux journaux TV. Et quand le peuple panique, on brandit la solution miracle : toujours plus de caméras, de drones, de justice automatisée… sans jamais se demander pourquoi tout s’effondre.
C’est l’art du désordre utile. Du chaos rentable. De la peur comme matrice politique.
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