Introduction
Le mieux serait de lire cet article avec Sound of War, de Susanne Sundfør, en fond.
Parce que parfois, c’est une musique qui dit le mieux ce que les mots contiennent à peine.
Quelque chose entre la tension sourde et la dignité maintenue. Entre la menace diffuse et la solitude glaciale.
On nous avait promis l’attaque des clones. Une guerre spectaculaire, franche, à grand renfort de sabres laser et de batailles décisives. Mais les temps ont changé. La guerre aussi. Désormais, elle s’insinue. Elle se dilue. Elle se miniaturise.
Dans tout ça, je ne vis ni la guerre ouverte, ni la paix. Je vis l’attaque des drones.
Une guerre d’usure à bas bruit, pensée pour ne laisser ni traces, ni morts — seulement des ruines intérieures.
Le drone comme modèle : une guerre d’usure psychologique
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