Le vieux singe grimaçant face aux singes de la sagesse ou quand l’hypocrisie fait grimace
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Le singe moqueur contre les singes hypocrites
On les connaît bien, ces fameux trois singes de la sagesse : celui qui ne voit rien, celui qui n’entend rien, et celui qui ne dit rien. Une belle leçon de philosophie ? Non, juste un alibi bien pratique pour ceux qui préfèrent détourner le regard.
Ne rien voir, sauf quand il s’agit de surveiller et contrôler.
Ne rien entendre, sauf quand il s’agit de gloser sur les autres.
Ne rien dire, sauf pour juger et faire la morale.
Le secret de Polichinelle, c’est leur spécialité.
Parce qu’en réalité, ils savaient tout. Que ce soit les emplois fictifs bien placés, les affaires d’abus couverts dans l’Église ou les grandes déclarations de vertu qui cachent la pourriture d’un système, ils savaient, mais ils n’ont rien fait.
C’est ici que le paradoxe devient savoureux. Si ces singes de la sagesse étaient réellement sages, ils auraient agi. À la place, ils ont jugé ceux qui n’avaient pas d’autre choix.
Alors qui est vraiment sage ?
Les hypocrites d’en bas, bien installés dans leur confort moral, ou le singe moqueur en haut de l’arbre, qui a tout compris, vécu, et qui, au lieu de se taire, rit ouvertement de leur hypocrisie ?
Cet article n’a pas pour but de ménager les susceptibilités.
Ironie, satire sont au menu. Parce que si ces trois singes ont cru pouvoir jouer aux aveugles toute leur vie, il est temps d’éclairer leurs contradictions en pleine lumière.
Accrochez-vous, le vieux singe n’a pas dit son dernier mot.
Les trois singes de la sagesse… ou du silence coupable ?
Je vais évoquer mon cas personnel avec ces mêmes singes. J’ai cherché un emploi, essayé de créer ma propre activité professionnelle à maintes reprises. Si vous avez lu mon livre À ma belle esclave ou le récit d’un vie volée, vous y avez trouvé des exemples précis et facilement prouvables du sabotage dont j’ai fait l’objet.
Ne rien voir, mais tous savaient pour moi, mais ils ont détourné les yeux. Ne rien entendre, mais aucun n’a voulu entendre mes demandes de travail. Ne rien dire, mais ils ont préféré juger plutôt qu’agir.
La prostitution était le secret de Polichinelle des gens bien de Toulon. Une excuse à l’exclusion. Une excuse car ils y participaient eux-mêmes.
Par contre quand il s’agit de trouver des postes à leurs proches, rien n’est trop beau, parfois allant même jusquà l’emploi fictif. Mais aucun travail pour ceux qui en cherchaient vraiment.
Brave Margot, The Bad Touch et l’hypocrisie du regard
Il y a deux façons d’exposer l’hypocrisie des bien-pensants : avec la poésie acérée de Brassens ou avec l’absurdité provocante de Bloodhound Gang.
L’un chante le voyeurisme et la jalousie, l’autre balance en pleine face la réalité grotesque d’un monde qui prétend condamner ce qu’il consomme en secret.
Brave Margot : Tout le monde regarde, mais personne ne bouge
Brassens l’avait compris avant tout le monde. L’histoire de Margot, c’est celle de la fausse innocence et du vrai voyeurisme. Elle allaite un chaton, et tout le village se précipite pour admirer le spectacle. Les hommes en profitent, les femmes jalousent, et personne ne se prive d’un commentaire bien senti. Mais au moment où l’agitation devient trop visible, on fait semblant de retrouver sa morale, et on exile Margot sous prétexte qu’elle trouble l’ordre établi.
Hypocrisie n°1 : ils condamnent ce qu’ils contemplaient avec plaisir.
Hypocrisie n°2 : ils transforment leur propre obsession en faute de la victime.
Pour ceux qui me connaissent personnellement ou me reconnaissent à travers mes écrits, ça ne vous rappelle rien ?
Ils savaient, mais ils ont regardé en silence. Ils savaient, mais ils ont préféré juger plutôt qu’aider. Ils savaient, mais aujourd’hui encore, ils détournent les yeux.
Et vous, qu’avez-vous fait ?
The Bad Touch : L’hypocrisie en mode grand-guignol
Et puis il y a la version trash et assumée : The Bad Touch de Bloodhound Gang.
Là, plus besoin de faux-semblants, plus de "nous ne savions pas" : tout est dit en clair.
Hypocrisie n°3 : ils jouent les offusqués, mais ce sont les premiers à profiter du système.
Hypocrisie n°4 : ils prétendent protéger, mais en coulisses, ils exploitent et manipulent.
Regardez-les. Les mêmes qui clament défendre des valeurs, qui font la morale en public, qui affichent leur indignation face à certaines pratiques… Ce sont eux qui en profitent le plus, qui tirent les ficelles, et qui s’assurent que tout continue ainsi. Et si vous avez le malheur de leur mettre leur propre hypocrisie sous le nez, ils s’indignent… et vous accusent d’être celui qui dérange.
La morale publique vs. la réalité des coulisses
La vérité, c’est que ces singes de la sagesse ne sont ni aveugles, ni sourds, ni muets.
Ils voient, entendent et parlent… mais seulement quand ça les arrange. Ils se prétendent protecteurs, mais ils ne protègent rien d’autre que leurs propres intérêts.
Ils condamnent en façade, pendant qu’en arrière-plan, ils orchestrent le spectacle.
Et maintenant que le rideau se lève, qu’ils se voient dans le miroir, leur seule réaction est d’accuser le singe moqueur en haut de l’arbre d’être le fauteur de trouble. Mais cette fois-ci, c’est leur hypocrisie qui est en pleine lumière.
Le secret de Polichinelle : quand tout le monde sait, mais que personne ne bouge
Dans les cercles du pouvoir, certains secrets ne sont pas des mystères, mais des vérités qu’on feint d’ignorer. J’ai testé leur hypocrisie en les prenant à leur propre jeu.
Quand j’ai vu que trouver un travail relevait du fantasme ou de la folie des grandeurs, que les portes se fermaient avant même que je frappe, j’ai décidé de pousser l’ironie jusqu’au bout.
J’ai postulé chez Jean Lassalle et Bruno Le Roux : l’ironie stratégique
Jean Lassalle, personnage haut en couleur, qui défend la ruralité et le bon sens populaire. Pourquoi pas ? Après tout, quand personne ne veut te filer du travail, autant proposer tes services gratis. Ça n’aurait pas changé grand-chose à ma situation. J’ai donc envoyé ma candidature à son QG de campagne Résistons ! en 2017. Silence radio.
Puis il y a Bruno Le Roux. Celui qui embauchait ses propres filles comme assistantes parlementaires l’été pour se faire de l’argent de poche… alors que je ne trouvais même pas un CDD à temps partiel. Lui avait les moyens de distribuer des emplois. Moi même plus les moyens de me déplacer en entretien.
Le message était limpide : le travail, ça se transmet entre initiés, pas à ceux qui en ont besoin.
L’exclusion économique : un outil de contrôle
Mais au-delà du simple clientélisme politique, il y a une mécanique bien plus insidieuse. On ne vous refuse pas seulement un travail, on vous enferme dans une situation où chaque option devient un piège : ils verrouillent l’accès au travail, puis jugent les conséquences, puis ils condamnent ce qu’ils entretiennent, pour finir par laisser des gens sans issue, puis leur reprochent leurs choix forcés.
C’est le parfait paradoxe du moralisme social :
On t’empêche de subvenir à tes besoins, puis on te blâme pour tes moyens de survie.
On t’exclut économiquement, puis on t’accuse d’être une charge ou de te débrouiller autrement. On te ferme toutes les portes, puis on se scandalise que tu sois resté dehors.
Tout le monde savait. Mais personne n’a bougé.
Pourquoi condamner alors qu’ils avaient les moyens d’agir ?
C’est la question qui les met face à leur propre hypocrisie. Ils n’ont jamais voulu aider, parce qu’aider aurait signifié partager le gâteau. Ils préfèrent contrôler, parce qu’un individu dépendant est un individu malléable. Ils préfèrent juger, parce que ça leur permet d’éviter de se justifier. Ils préfèrent détourner les yeux, parce que reconnaître la réalité, ce serait admettre leur responsabilité.
Aujourd’hui encore, ils se drapent dans leur indignation feinte, tandis que ceux qu’ils ont exclus se débrouillent comme ils peuvent. Mais le secret de Polichinelle, une fois révélé, devient une preuve accablante. Et à la question "Pourquoi avez-vous condamné alors que vous pouviez agir ?", ils n’ont que ces réponses possibles : le silence, l’exclusion active et le harcèlement insidieux pour dissuasion.
Qui observe qui ? Retourner la manipulation contre eux
Ils pensaient avoir le contrôle. Ils avaient verrouillé les portes, imposé le silence, étouffé les preuves. Ils se croyaient intouchables, protégés par leur hypocrisie bien rodée et par l’illusion que personne ne dénoncerait le manège. Ils ont longtemps cru que c’était eux qui observaient. Qu’ils pouvaient déterminer qui a le droit d’exister, de travailler, de parler. Qu’ils pouvaient décider de ce qui doit être vu et de ce qui doit rester caché.
Le vieux singe en haut de l’arbre a tout vu, tout compris.
Les "sages" d’en bas ne savent plus où se cacher.
Leur silence, qui les protégeait hier, est devenu la preuve de leur culpabilité.
Ils voulaient ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. Mais maintenant, ils ne peuvent plus détourner les yeux. Car les vérités qu’ils ont voulu enterrer remontent toujours à la surface. Car ce qu’ils condamnaient hier, ils l’ont encouragé par leur inaction. Et surtout, parce qu’à force de vouloir contrôler, ils ont fini par s’exposer eux-mêmes.
Qui observe qui, au final ? Qui rit de qui ? Et qui finira par tomber de l’arbre ?
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