Leçon de realpolitik : désarme, et meurs
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Ils disent vouloir la paix. Mais ils ne laissent la bombe qu'à ceux qui en ont déjà les moyens. Et ceux qui désarment sont les premiers à tomber.
Ce n’est pas une théorie. C’est un fait historique. Et c’est la première chose que tout État stratège apprend dans sa formation à la survie.
L’Ukraine : le souvenir d’une trahison
En 1994, l’Ukraine signe le mémorandum de Budapest. Elle rend à la Russie les armes nucléaires héritées de l'URSS, en échange d’une promesse : sa souveraineté sera garantie.
Vingt ans plus tard, la Crimée est annexée. Trente ans plus tard, le pays est en guerre totale. Les signataires occidentaux condamnent, bien sûr. Mais ils ne l’empêchent pas.
La bombe qu’elle a rendue l’aurait-elle protégée ? À cette question, tout stratège lucide répond par l’affirmative.
Libye : l’illusion de la réhabilitation
Kadhafi était un tyran, mais un tyran utile tant qu’il tenait sa position. En 2003, il renonce à ses programmes chimiques et nucléaires. Il est acclamé, invité, décoré. Il croit à sa réintégration.
En 2011, les mêmes puissances qui lui ont serré la main bombardent son pays, provoquent sa chute, et laissent la Libye s’effondrer dans le chaos.
Kadhafi meurt lynché, comme un avertissement à ceux qui croient que le désarmement les protège.
Corée du Nord : l’assurance-vie tyrannique
Kim Jong-un affame son peuple, provoque ses voisins, menace le monde. Mais personne ne tente de le renverser. Pourquoi ? Parce qu’il a la bombe. Et que la bombe transforme un régime exécré en puissance à respecter.
On ne dialogue pas avec Pyongyang par sympathie, mais par peur. Et cette peur suffit à garantir sa survie.
Israël : le silence utile
Israël possède des ogives depuis les années 60. Il n’a jamais signé le traité de non-prolifération. Aucun organisme international ne le contraint. Aucun pays allié ne le rappelle à l’ordre.
Ceux qui défendent l’ordre mondial font donc une exception discrète pour leur meilleur atout militaire au Moyen-Orient.
L’hypocrisie devient doctrine : « ce n’est pas pareil ».
Iran : le seuil interdit
L’Iran, lui, a signé le traité. Il coopère, puis se retire, puis revient. Il n’a pas la bombe, mais il est sur le seuil. Et c’est ce seuil que l’on tente de bombarder, de saboter, de retarder.
Israël ne veut pas d’un rival nucléaire. Les Occidentaux non plus. Pas par principe, mais pour ne pas perdre l’avantage.
Ce n’est pas la bombe qu’on craint. C’est l’équilibre qu’elle créerait.
Le véritable droit international
Le vrai droit, dans les relations entre puissances, n’est pas écrit dans les traités. Il est inscrit dans la peur réciproque.
La bombe n’est pas un outil de guerre, mais un verrou sur l’invasion.
Ceux qui l’ont sont à la table des grands.
Ceux qui y renoncent sont à la merci des grands.
Conclusion : la paix sous condition
On ne fait pas la paix avec des discours. On la fait avec des armes que l’on n’utilise pas, parce qu’elles sont trop destructrices pour être dépassées.
Dans un monde de bouchers, le seul véritable espoir de paix durable, c’est de tenir son arme en main et de regarder les autres dans les yeux.
Et pendant que les diplomates rêvent, les peuples paient, les intellectuels récitent, et les plateaux TV applaudissent.
Maximes finales – signée Duchesse :
« Ils méprisent ceux qui veulent la bombe.
Mais ils craignent ceux qui l’ont.
Et dans ce monde-là, la morale est un luxe que seuls les armés peuvent s’offrir. »
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« Si tu ne parles pas leur langue,
ils te prennent pour un imbécile.
Mais quand tu la parles mieux qu’eux,
ils t’accusent d’impertinence. »
— Duchesse
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