Les chiens de garde de la République : de la bouée manquante à l’obéissance des bêtes
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Note liminaire de l’autrice
Treize ans de harcèlement. Treize ans de sabotage.
Et dans cet article, une fois encore, j’en expose la méthode et les preuves.
Le contexte est simple : je me suis mise à la natation il y a trois ans. Débutante encore à 44 ans, mais avec une endurance solide, je ne brille pas par ma vitesse, mais par ma constance.
Je pratique l’eau libre régulièrement depuis deux ans. Depuis octobre 2024, j’ai nagé plus de 327 km dont 114 km en mer, avec des mois entre 30 et 35 km en eau libre. Cette préparation me permettait d’aborder une course de 5 km avec confiance et d’être en mesure de l’achever dans le délai réglementaire.
J’ai décidé de tenter une première course : d’abord 3 000 mètres, puis finalement la 5 000. Je savais pertinemment que je ne finirais pas classée. Mon objectif était clair : franchir l’arrivée avant la barrière des 2h30.
La vraie difficulté de ce genre d’épreuves, c’est l’orientation, qui ralentit le rythme. Cette première course devait être un apprentissage : comprendre mes faiblesses pour mieux les corriger.
Je suis partie avec ma montre sport connectée Garmin au poignet. Elle récupère tout un tas de statistiques sportives. Elle enregistre tout depuis des années : temps, cadence, GPS, rythme cardiaque. Je l’ai déclenchée au départ de la course et arrêtée une fois montée sur le bateau arbitral.
Mais voilà. Comme toujours, on s’épuise depuis treize ans à me couper l’herbe sous le pied, à me fermer les portes, à m’empêcher d’aboutir.
Et dimanche dernier, il ne fallait pas espérer que l’occasion soit manquée : une compétition de nage en eau libre servait de terreau fertile pour rejouer encore une fois leur petit théâtre de l’entrave.
Le récit
Départ à l’île du Rouveau. Passage attendu à la pointe du Cap Nègre, 3 500 mètres plus loin, puis arrivée à la plage de Bonne Grâce.
Sur le papier : 200 bonnets prévus. Dans la réalité : moins de 80 participants.
Règle simple : barrière de temps fixée à 2h30.
J’ai nagé 3 300 mètres en 1h45, vent de face, houle naissante, méduses en prime. J’étais quasiment à la pointe du Cap Nègre.
Mon cœur battait régulièrement, mon effort était classé tempo par ma montre Garmin. Mon Tempo Trainer (un métronome étanche qui fixe la cadence) réglé à 1.10, avec une montée prévue après le Cap Nègre à 1.05, puis un sprint final prévu à 1.0.
Je n’étais ni fatiguée ni désorientée : j’allais attaquer ma relance, comme prévu.
C’est à ce moment précis qu’un bateau arbitral s’approche, m’interpelle… et décide de me sortir de l’eau. Prétexte : je “dérivais à droite”, la houle “se levait”.
J’avais 45 minutes pour finir 1 700 mètres. Eux ont pris 10 secondes pour décider de m’arrêter.
Contradiction immédiate : une fois dans le bateau, l’arbitre constate que je suis fraîche et sans difficulté. Et il me propose… de me remettre à l’eau.
S’il avait cru une seule seconde à ce qu’il venait d’énoncer, il n’aurait jamais prononcé ces mots.
Les anomalies flagrantes
Car tout, dans cette course, respirait l’incohérence :
Pas de bouée Restube fournie, alors qu’elle était obligatoire dans le règlement.
Un bateau me désignant une mauvaise route dès le départ.
Des explications floues, des informations contradictoires.
Des remarques déplacées à peine arrivée sur le site.
Cet événement n’avait rien d’un concours sportif normal. Tout ressemblait à une mise en scène déjà écrite. Malheureusement, comme j’en ai l’habitude dans mon quotidien.
L’ordre venu d’en haut
Sur le bateau nous amenant au départ, j’ai compris que quelque chose se passait. Je l’ai vu dans les yeux d’un organisateur : ce n’était pas une décision de terrain. C’était un ordre.
Un ordre qu’on exécute à contrecœur, avec cette gêne qui trahit ceux qui savent qu’ils obéissent, mais n’osent pas dire non.
On me disqualifiait, non pas parce que j’étais en difficulté, mais parce que j’étais dans leur viseur.
J’ai cette capacité à lire les gens comme dans un livre ouvert. J’ai développé cette capacité par l’exclusion. Quand on ne peut plus communiquer directement et normalement avec ses congénères, on communique autrement. On ne transmet plus, mais on capte mieux en quelques sortes. Un peu comme un aveugle qui, privé de la vue, développe d’autres facultés compensatoires.
Le mode opératoire habituel
Ce qui s’est joué ce dimanche dans l’eau n’est que la répétition du reste.
Toujours les mêmes ingrédients :
Promesses de sécurité qui disparaissent (la bouée absente). Pour le symbole.
Explications confuses pour brouiller les repères.
Ordres arbitraires exécutés par des exécutants dociles.
Et derrière, les “chiens de garde“ pour relayer et normaliser l’absurde.
On change le décor, pas la méthode.
De mes rêves volés à l’article Harp Détective, tout converge : le sabotage systématique, maquillé en “sécurité” ou en “procédure”.
La preuve physiologique
Ma montre ne s’y trompe pas. Pendant 1h45, pas une alerte.
Pas un signe d’essoufflement critique. Un rythme moyen de 159 BPM.
Un effort classé en tempo, soutenu mais parfaitement maîtrisé, sans stress important.
La seule alerte est apparue… au moment où l’on m’a sortie de l’eau.
Exactement comme quand j’avais subi (dans un autre contexte) une privation de liberté, le même signal s’était déclenché.
Ce n’est pas l’effort qui met mon cœur en alerte. C’est l’injustice.
Le hasard n’existe pas
Depuis des semaines, je préparais cette course avec un objectif clair : franchir la ligne en 1h45.
Ce chiffre, je l’avais écrit, répété, travaillé. Je l’avais calé sur mon Tempo Trainer, j’en avais fait un repère mental et symbolique.
Or, que s’est-il passé dimanche ?
L’arbitre m’a sortie de l’eau pile à 1h45. Pas à 1h30, pas à 2h, pas à 2h15. À l’exact instant de mon objectif.
Difficile d’y voir une coïncidence.
Quand un nombre revient ainsi, noir sur blanc dans mes préparations, puis se matérialise au moment précis où une décision arbitraire tombe, cela ne relève plus du hasard. Cela signe au contraire le sabotage minutieusement aligné sur mes propres repères. Ce “hasard“ récurrent dans ma vie a déjà été abordé dans mon livre.
Après treize ans d’entraves, je sais reconnaître la mécanique. Et cette mécanique, elle ne s’embarrasse même plus de subtilité : elle lit, elle surveille, elle cible… et elle croit frapper là où ça fera mal.
Mais en réalité, chaque répétition, chaque “coïncidence” devient une preuve de plus.
Une démonstration que le sabotage n’est pas un accident, mais un mode opératoire récurrent.
Conclusion
Treize ans qu’ils sabotent. Treize ans qu’ils me livrent des preuves.
Dimanche, ils pensaient m’arrêter dans l’eau.
En réalité, en me faisant rater une compétition, ils me font réussir ma procédure.
Et cette fois, ce sera public. Surtout, n’oubliez pas de sourire.
Effectivement, je n’ai pas gagné ma course au sens propre du terme. Mais ce jour là, j’ai gagné mieux : une course d’endurance psychologique contre les chiens de garde de la République.
Maxime de Duchesse 🐾
« En réalité, en me faisant rater une compétition, ils sont en train de me faire réussir ma procédure.
Et cette fois, ce sera public. Surtout, n’oubliez pas de sourire. »
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Maxime de Duchesse 🐾
« Leur piège était grossier, comme un photomaton mal réglé : ils croyaient m’y enfermer, j’en ai tiré leur portrait. »