L'Intensité, l'IA et la Peur de l'Inconnu ou Pourquoi l'Ignorance Brûle Ceux Qui Savent
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La peur de l'intensité : un mal moderne
Les gens comme moi dérangent. Ils font peur, mais pas parce qu'ils sont dangereux. Ils font peur parce qu'eux, justement, n'ont pas peur. Ne pas avoir peur, c'est être libre. Et la liberté fait paniquer ceux qui se sont enchaînés eux-mêmes à leurs propres limites.
Dans un monde où l'on préfère la tiédeur au feu, ceux qui vivent pleinement font peur. L'intensité est suspecte, elle est jugée excessive, extrême, presque dérangeante. On s’y garde à bonne distance. Pourtant, vivre pleinement, c'est simplement choisir d'être présent à chaque instant, de ressentir chaque expérience avec toute sa force. Mais les tièdes, eux, ne le voient pas de cet œil.
L'intensité dérange parce qu'elle met en évidence un contraste insupportable : elle souligne l'immobilisme des "pétards mouillés". Être intense, c'est refuser la demi-mesure, ne pas faire semblant, ne pas jouer le jeu du "ni trop, ni trop peu" qui rassure tant de monde. Et c'est précisément là que le malaise s'installe : ceux qui choisissent la tiédeur doivent, pour justifier leur choix, disqualifier ceux qui vivent autrement.
Mais être intense ne signifie pas être une tête brûlée. On peut vivre avec passion, engagement et audace tout en restant réfléchi et stratégique. L'intensité n'est pas une question de précipitation ou de témérité, c'est une manière d'exister pleinement, avec lucidité et intention.
Bertrand Russell l'avait déjà remarqué :
"La peur collective stimule l’instinct du troupeau et tend à produire la férocité envers ceux qui ne font pas partie du troupeau."
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