Tuer la reine : une guerre de puissants, des morts ordinaires
Parce que certaines danses n’ont lieu qu’au bord du gouffre. Et que la reine, parfois, meurt debout
Note liminaire
Cet article ne cherche ni à dédouaner ni à condamner un camp. Il propose une lecture stratégique et symbolique qui dérange, car elle s'écarte des narrations simplistes et moralisantes habituelles. Il explore une vision du conflit en Ukraine souvent absente des médias occidentaux, sans pour autant justifier la guerre ni ses crimes.
Les seules vraies victimes, dans cette histoire, ce sont les peuples : les soldats enrôlés, les familles déplacées, les civils tués, les enfants brisés. Pas les stratèges en costume. Pas les chefs d'État barricadés. C'est en pensant à eux qu'il faut parfois oser dire les choses autrement.
Introduction – Quand les contes de fées se transforment en stratégie de guerre
Chez certains, on raconte des contes de fées au bord du lit. Chez nous, c’est géopolitique.
Ce soir-là, j’expliquais à mon fils comment fonctionne une ruche. Que sans la reine, tout s’effondre. Pas parce qu’elle donne des ordres, mais parce qu’elle est le cœur vivant du système. Tuez la reine, et la colonie plonge dans la panique, la confusion, le chaos… jusqu’à ce qu’une autre finisse par émerger. Si elle émerge.
Et j’ai poursuivi : c’est exactement ce qu’on cherche à faire dans une guerre. Décapiter le commandement. Fracturer l’organisation. Neutraliser le cerveau.
Il n’est pas étonnant que les chefs d’État se barricadent ou se dissimulent : ce sont les reines dans la ligne de mire.
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